Consommation de viande et déclin de la biodiversité
Autrefois l’apanage des pays riches, la consommation de viande ne cesse de se démocratiser et d’augmenter dans le monde. Cette tendance multiplie les effets déjà catastrophiques d’une surconsommation non soutenable et inutile. Entre 1960 et 2020, la consommation de viande au niveau mondial a été multipliée par 4 alors que la population n’a doublé. Dans le même temps, la consommation de végétaux a fortement baissé.
Les impacts environnementaux de l’élevage intensif
La production de viande industriellement intensive nécessite une quantité massive de ressources naturelles, telles que l’eau et les terres cultivables. Elle génère également d’importantes émissions de gaz à effet de serre et contribue à la déforestation pour créer des pâturages.
- Déforestation : Selon le WWF, l’élevage est responsable de 80 % de la déforestation de la forêt amazonienne.
- Eau : Il faut environ 15 000 litres d’eau pour produire un kilo de bœuf, contre seulement 1 800 litres pour un kilo de blé.
- Gaz à effet de serre : L’élevage représente 14,5 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre, davantage que les transports.
Agroécologie : une solution pour préserver la biodiversité
Face à l’urgence climatique et à l’effondrement de la biodiversité, il est crucial d’adopter un nouveau modèle agricole. Pour répondre aux enjeux environnementaux actuels et favoriser l’autonomie alimentaire des territoires, la Fondation de France soutient la recherche en agroécologie et sa diffusion. L’agroécologie propose une nouvelle façon de produire, de distribuer et de consommer qui s’avère plus pertinente que jamais.
- Promouvoir la diversité des cultures : l’agroécologie vise à cultiver plusieurs espèces différentes sur une même parcelle pour limiter les parasites et enrichir les sols. Cette agriculture redonne un rôle essentiel à l’arbre et à la haie en agriculture.
- Favoriser les circuits courts : l’agroécologie encourage une distribution locale des produits, réduisant ainsi les émissions de gaz à effet de serre liées au transport.
- Réduire les intrants chimiques : en privilégiant la lutte biologique, l’agroécologie limite l’utilisation des pesticides et engrais chimiques, préservant ainsi la faune et la flore.
Le déclin des abeilles et son impact sur notre alimentation
Les populations d’abeilles sont en déclin, ce qui inquiète les experts car la plupart des cultures dépendent de ces insectes pour leur pollinisation. Un rapport européen mentionne un danger d’extinction pour une espèce sur dix. Le déclin des abeilles est dû à plusieurs facteurs :
- L’agriculture intensive et l’utilisation massive de pesticides
- Les parasites et les maladies qui déciment les colonies
- La monoculture qui limite la disponibilité de ressources nutritives pour les abeilles
- Réduire notre consommation de viande au profit d’une alimentation majoritairement végétale
- Privilégier les productions locales et biologiques
- Consommer des aliments de saison pour limiter les émissions liées au transport
Liens utiles et sources:
- https://www.notre-planete.info/actualites/2202-alimentation-viande-sante-environnement
- https://www.fondationdefrance.org/fr/cat-alimentation-durable/agroecologie-une-solution-durable-pour-la-planete-et-les-hommes
- https://information.tv5monde.com/international/biodiversite-le-silence-des-oiseaux-28891
- https://www.futura-sciences.com/planete/actualites/developpement-durable-declin-abeilles-met-peril-cultures-agricoles-61804/